PRINCIPES DE NOTRE NATURE SPIRITUELLE
Nous naissons et mourrons tous démocrates depuis cent mille ans, depuis que nous enterrons nos morts avec respect et amour, mais nous pouvons sans cesse vivre en tyran.
Nous naissons et mourrons tous « Esprit libre » dotés d’une conscience et son libre-arbitre, mais nous pouvons vivre enfermés dans nos préjugés et les vérités d’autrui
Nous naissons et mourrons tous avec les « valeurs universelles » gravées dans nos cœurs biologiques mais nous pouvons vivre sans jamais les éveiller.
Nous naissons et mourrons tous avec une faculté « magique » : la transcendance. Comme nous dépasser, nous surpasser, nous hisser du profane au sacré, de l’égoïsme à l’altruisme, de notre intérêt personnel à l’intérêt collectif, à faire du « je » un « Entre-nous ».
Ce sont ces cadeaux spirituels de la Nature qui font que seul le cœur d’un peuple possède la compétence morale et la Sagesse de décider de son destin en commun. C’est-à-dire de voter la meilleure réponse possible à une question politique précise à un instant T
Ex : en votant NON au Traité de la Constitution Européenne en 2005, comment 29 millions de Français connaissaient-ils à l’avance le futur résultat désastreux de cette U.E. anti-démocratique ?
Au cœur des peuples habite deux choses : un mystère et une souffrance
Le mystère se nomme « processus démocratique universel » qui fait que nous naissons et mourrons tous démocrates, sans exception, même si nous menons toute notre vie en tyran. Le plus étrange réside dans le fait que ce mystère contient la « compétence morale » et la Sagesse (mariage des contradictions) permettant à un peuple de voter, ensemble, la meilleure réponse possible pour une question politique quelconque à un instant T. Autrement dit, seul le pouvoir en commun permet d’élaborer, de délibérer et décider la meilleure politique au profit du Bien commun. Aucun pouvoir personnel ou « représentatif », par nature, n’en possède la capacité !
Quant à la souffrance des peuples, elle dure depuis cinq mille ans, depuis qu’ils ont perdu leur pouvoir en commun, depuis qu’ils sont devenus quantité négligeable au regard des puissants. Durant cent mille ans, depuis que Sapiens enterre ses morts avec respect et amour, les peuples, quel que soit leur nombre, maîtrisaient leur destin en commun. Car ce processus démocratique fonctionne naturellement à compter de deux, trois ou une multitude. Mais il y a environ cinq mille ans, une minorité de Sapiens imposa par la violence une involution spirituelle et morale, comme l’infériorisation de la femme, la possession illimitée, le pouvoir personnel sur autrui incapable de s’autolimiter et la recherche sans cesse de la gloire. J’ai nommé cette involution la « Chute néolithique », en rapport avec la Chute biblique, durant laquelle une nouvelle classe sociale est née : les « propriétaires-dominants ». Depuis, tous les peuples, en tant que peuple, souffrent pour une raison simple : nous avons corrompu notre planète en monde égoïste, falsifié la liberté, permis des inégalités indécentes, et fermer nos cœurs à la fraternité. La vraie question est donc la suivante : à qui remettre le pouvoir pour nous sauver de nous-mêmes et pour quel monde viable et souhaitable
1/ Le cœur d’un peuple (versant spirituel) n’est pas le peuple (versant matériel) en tant que citoyens. Autre est le peuple qui manifeste, autre est celui qui vote avec son cœur, c’est-à-dire en son âme et conscience. Sondons chacun nos cœurs et les « valeurs universelles » s’éveilleront. Quand le peuple vote, c’est le cœur de chaque citoyen qui vote et la magie s’opère !
2/ La racine causale de ce monde cruel, égoïste et tyrannique pour les peuples depuis cinq mille ans est, contre toute attente, l’AMOUR. Il y a cent mille ans, nous reçûmes une « caisse à outils » spirituelle nous permettant notamment de penser et d’aimer au sein d’un espace-temps illimité, infini, éternel et inconditionnel afin d’apprendre à nous aimer les uns les autres. Sans cette disposition, nous ne saurions dire « je t’aime pour toujours quoi qu’il arrive ! ». Cependant, il y a seulement cinq mille ans, une minorité émergeante (les « propriétaires-dominants ») ont choisi (libre-arbitre) d’aimer la possession, le pouvoir et la gloire (les trois tentations du Christ) de manière illimitée.
3/ Cette « caisse à outils » spirituelle fait que nous naissons et mourrons tous doté d’un « processus démocratique universel » dès que nous sommes deux, trois ou une multitude à nous assembler, à délibérer et décider d’un destin en commun. Même si notre libre-arbitre nous permet a contrario de vivre, chacun, toute notre vie en tyran égoïste.
4/ A partir de cette « caisse à outils », j’ai redéfini la Fraternité, l’Egalité et la Liberté (dans cet ordre-là). De ce point de vue, nous sommes tous frères et sœurs parce que nous possédons en commun l’ensemble des « valeurs universelles » gravées dans nos cœurs biologiques. C’est en ce sens que nous naissons tous égaux en Dignité. En revanche nous sommes tous différents et uniques, ce qui engendre des inégalités sociales et économiques. Le principe d’égalité (« constante d’équité ») consiste donc à rééquilibrer sans cesse ces déséquilibres, mais sans jamais aboutir à un égalitarisme morbide. Nous verrons également que trois critères fondent la Liberté en soi et qu'il faut la distinguer clairement de la volonté : faire ce que je veux n’est pas de la liberté !
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Je suis un homme de 71 ans, autodidacte, spiritualiste. J'ai reçu la foi vers l’âge de 30 ans, puis j’ai étudié toutes sortes de disciplines spirituelles. Vers l’âge de 50 ans, j’ai obtenu deux licences à l’Université de Nice en philosophie et en psychologie. Puis, lors du confinement, ma conscience politique s'est éveillée. C'est elle qui m’a conduit et poussé à écrire ce livre...
Jean-Charles Conti